Le bilan de compétence est un dispositif de droit commun et l’arrêté du 22 octobre 1992 lui donne sa place comme outil de gestion des carrières et des projets individuels.
Lorsqu’une personne éprouve le besoin de faire le point sur son expérience professionnelle, le bilan de compétences est l’occasion pour elle d’identifier au mieux ses compétences, son potentiel et ses motivations.
Il permet de mettre en œuvre un projet d’évolution ou de reconversion, il offre des perspectives, de nouvelles orientations tant professionnelles que personnelles.
Le bilan de compétences peut s’étaler entre 3 semaines et 3 mois. Sa durée globale est variable mais elle ne dépasse pas 24 heures réparties comme suit :
- 15 heures d’entretiens en face à face dont un entretien de suivi (à 3 ou 6 mois).
- 9 Heures de travail personnel (tests en ligne réflexion, recherches documentaires, d’information, de formation, rencontres avec des professionnels…) dont 1 à 3 heures de tests.
Il se déroule en 3 phases :
- La phase préliminaire
- La phase d’investigation
- La conclusion
Les objectifs de chacune des phases :
- La phase préliminaire
- Informer la personne sur l’objectif du bilan.
- Confirmer son engagement.
- Définir et analyser la nature de ses besoins.
- La phase d’investigation
- Analyser le parcours personnel et professionnel : c’est à travers le récit des ses expériences que la personne peut identifier ses compétences et ses aptitudes.
- Prendre conscience de ses motivations.
- Reconnaître ses centres d’intérêt.
- Identifier ses attentes vis à vis de son travail.
* Cette phase d’exploration demande un travail personnel de recherche et de réflexion de la part du bénéficiaire. Elle peut s’écarter volontairement du métier afin d’élargir l’horizon professionnel et d’envisager d’autres orientations possibles.
- La conclusion
- Recenser tous les facteurs susceptibles de favoriser, modifier ou freiner la réalisation du projet.
- Formaliser l’ensemble du travail d’investigation.
- Structurer les différentes étapes de la mise en œuvre du projet avec le plan d’action qui l’accompagne.
- Son financement peut être pris en charge, par l’entreprise, par le CPF ou par le FONGECIF.